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Bonjour,
Ce blog vise à faire connaître le Québec et à expliquer son mouvement vers l'indépendance. Il invite les curieux à poser des questions.
Le mouvement indépendantiste québécois rejoint une nette majorité de la population active. L'indépendance du Québec est une réelle éventualité dans un futur proche.
Mais l'existence de ce mouvement et ses motivations restent méconnues.
Pourquoi est-ce que tant de Québécois veulent un pays ?
Il faut connaître l'histoire du québec pour le comprendre.
Le Canada est un Dominion britannique, tandis que le Québec est issu de la colonisation française de l'Amérique du Nord.
1759-1763 : la Conquête
En 1763, après plus d'un siècle de luttes armées, la France a perdu la Nouvelle-France. C'était la guerre de Sept Ans, pour les Européens, ou la French and Indian War pour les Étatsuniens (les Français dépendaient beaucoup de leurs alliés Amérindiens).
Face à la montée de l'indépendantisme des USA- facilité par la défaite de la menace française - les Anglais ont dû faire des concessions aux québécois pour éviter qu'ils ne s'insurgent à leur tour.
En 1774, la Province of Québec était créée, avec la reconnaissance de sa religion, catholique (objet de discrimination au Royaume-Uni) et de ses lois françaises, son code civil.
L'Angleterre pu ainis s'assurer une collaboration des élites québécoises. C'est que contrairement aux Acadiens, qu'elle déporta, l'Angleterre jugea que le Québec était un bloc trop compact qu'il valait mieux amadouer qu'affronter.
L'identité nationale québécoise naissante était ainsi renforcée. L'Angleterre gagnait son premier pari : le québec n'embarqua point dans l'insurrection étatsunienne malgré l'invasion de 1775 et les discours de Franklin. Les Québécois ont néanmoins lutté pour leur émancipation.
1791 : un parlement sans pouvoir
C'est que la Révolution américaine a amené des réfugiés : les Loyalistes. La Province de Québec fut divisée en deux pour les accomoder : le Haut-Canada (Ontario) et le Bas-Canada (Québec). Chacune fut dotée d'un Parlement électif. mais le gouvernement demeurait hors de portée des élus, puisque nommé à la discrétion du Gouverneur britannique - représentant de la couronne, agent du gouvernement de Londres.
Face au favoritisme dont bénéficiait la petite communauté anglaise du Québec, le parti patriote s'organisa pour réclamer un gouvernement responsable, c'est-à-dire devant la Chambre des élus, un gouvernement dont les ministres dépendraient du scrutin. La souveraineté populaire.
La population québécoise souffrait de paupérisation : les anciennes terres, seigneuries, croulaient sous le surpeuplement tandis que les nouvelles terres éa défricher étaient réservés par les amis anglais du Gouverneur, aux fins de spéculation, et sous système danglais des Townships, donnés en priorité aux Anglais et autres Loyalistes.
La Rébellion des Patriotes 1837-1838
Devant le refus britannique de réformes démocratiques, le Parti patriote déclencha une tentative de Révolution en 1837. Le parti proclama son programme républicain, droits de l'homme et tolérance de toutes les confessions, allant jusqu'à faire une déclaration d'indépendance sous l'égide de Robert Nelson en 1838. Cf. le site http://cgi2.cvm.qc.ca/glaporte/index.shtml
Le chef le plus important du mouvement fut cependant papineau, qui s'exila aux États-Unis. Car L'empire britannique écrasa l'insurrection dans le sang.
L'Acte d'Union de 1840
Londres envoya Lord Durham rétablir la situation dans la colonie. Durham constata la division entre nations anglaise et française. Pour régler le problème, il proposa une stratégie d'assimilation, les Canadiens [français] étant considérés comme inf.rieurs, cela serait "leur rendre service".
Pour assimiler, l'ontario et le Québec, plus peuplé, devaient être fusionnés. le Québec obtenait la même représentation que l'Ontario, mojns populeux, le français était aboli comme langue officielle. Mais le gouvernement responsable était accordé au nouveau parlement du canada qui devait être contrôlé par une majorité anglaise.
Les élus québécois (Lafontaine) manoeuvrèrent totutefois assez bien pour rétablir l'usage légal du français et une amniste aux Patriotes exilés, en 1848. C'en fut trop pour l'opinion tory anglaise qui brûla le Parlement de Montréal lors d'une violente émeute qui attaqua aussi le gouverneur.
La capitale fut déplacée en Ontario. Mais l'union commençait à insupporter les Ontariens qui avaient espéré la disparition du problème québécois et la soumission graduelle des colonisés.
Une nouvelle idée se fit de plus en plus populaire : unir toutes les colonies britanniquesde l'Amérique du nord, avec comme double avantage de les prémunir des appétits étatsuniens d'expansion et de minoriser les Québécois.
La Confédération de 1867
Les élus québécois, Cartier en tête, obtinrent en échange du consentement de leur province à cette Confédération, la restitution de l'autonomie provinciale dans plusieurs domaines.
Le premier premier ministre du Canada confédéré, union des colonies britanniques, John A. MacDonald, avait manoeuvré en coulisses pour obtenir de Londres un gouvernement central unique, mais les Québécois tinrent bon pour maintenir un espace d'autonomie dans lequel ils seraient majoritaires.
Le Canada concéda de mauvais gré cette autonomie et Ottawa n'a jamais cessé de la combattre depuis. Les Québécois ont accepté cette évolution comme un moindre mal en attanednat le jour où ils sereint capables (économiquement notamment) de leur indépendance.
Dans l'intervalle, la classe anglaise du québec dicta beaucoup la conduite de leurs affaires publiques.
Mais depuis la Révolution tranquille (1960-1980), les Québécois ont repris en main leur État et leur économie. Ils sont maintenant capables de réaliser leur indépendance.
L'Indépendantisme aujourd'hui
Les Québécois ont leur Fête nationale depuis 1834 (le 24 juin), le Canada depuis 1867 (1er juillet). L'identité québécoise s'est raffermied epuis la Révolution tranquille. Grâce à la loi 101 (1977), qui fit de la langue française la langue officielle du Québec, les Québécois peuvent travailler dans leur langue. les immigrants sont intégrés à l'école publique québécoise (de langue française) : l'intégration avance, et l'indépendance, majoritaire chez les jeunes, gagne les enfants de l'immigration.
Aujourd'hui, le PQ qui est indépendantiste, forme l'opposition officielle, mais la souveraineté est l'option préférée de 60% de la population du Québec âgée de 18 à 65 ans (les retraités sont majoritairement fédéralistes).
Le Québec demeure soumis à la volonté du canada angalis par le fédéralisme, mais de plus en plus de québécois sont en faveur de leur émancipation, maintennat que la réussite de leur modèle a démontré qu'ils ont les moyens de leurs ambitions.