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Tout sur l'indépendance du Québec

Tout sur l'indépendance du Québec
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31 août 2005

L'indépendance et la diversité

Certains adversaires de l'indépendance du Québec cherchent à la dépeindre comme une fermeture à la diversité qui existe au Canada.

Le paradoxe de cette attaque c'est qu'en créant une citoyenneté québécoise, l'indépendance permettra justement d'intégrer mieux que jamais l'immigration à la nation québécoise.

Les arguments parfois de mauvaise foi associent l'affirmation et l'émancipation nationale des Québécois avec une fermeture envers la diversité des origines. La Charte de la langue française a redonné à la langue de la majorité québécoise sont statut de langue de la majorité, une véritable émancipation après plus d,un siècle d'union forcée avec le Canada anglais.

Un des enjeux de ctte loi est de faire du français la langue commune des Québécois, par respect pour cette majorité, dans l'intérêt de son propre avenir. L'école publique du québec est donc en français et les enfants de l'immigration y sont intégrés comme les autres.

La véritable diversité culturelle repose non pas sur la diversité des origines, mais bien sur la vitalité des foyers culturels.

La diversité des origines des citoyens de Londres, de Paris, de New York, de Rio ou de Toronto ne doit pas nous faire oublier que dans chacun de ces cas, la langue et la culture nationale sont la référence commune des immigrants et de leurs enfants. Au marché, au travail, à l'école ou au parlement, l'usage de la nague commune ne fait aucun doute.

Il en sera ainsi dans la République du Québec, terre d'immigration qui aura la langue française et la culture québécoise comme matrice commune à ses citoyens.

Il en est déjà en partie ainsi grâce à la Charte de la langue française honnie des faiseurs d'opinion Canadians. Mais le Canada joue de tout son poids à l'encontre du français langue commune et de la culture québécoise comme matrice commune : et la citoyenneté est un des éléments fondamentaux qui manquent au Québec pour établir son propre modèle d'immigration qui n'est pas multiculturaliste ni ethniciste.

Amusant de constater que les cantons suisses exigent qu'on devienne citoyen du canton d'abord, de la confédération helvétique ensuite. Au Royaume-Uni, l'Écosse peut avoir ses équipes nationales dans les coupes du monde (de rugby, de soccer). Mais le Canada est contre la reconnaissance de la nation québécoise.

Pourtant le Québec comme nation a tout autant le droit d'intégrer l'immigration - c'est dans l'intérêt de son avenir, c'est aussi l'intérêt de tout pays d'accueil et de l'immigrant - que les autres pays d'immigration et de diversité du monde moderne, des USA à la France en passant par le Brésil, le Canada ou l'Australie.

Ce qui est emballant c'est qu'avec l'indépendance le Québec pourra offrir au monde son propre modèle "interculturel", républicain, laïque et favorisant la mise en valeur des apports culturels de la diversité des origines, et l'Amérique française sera une alternative intéressante pour les gens en quête d'un nouveau monde !

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25 août 2005

Argument définitif contre la partition (et sur la majorité claire)

La partition n'accompagne pas les indépendances qui s'obtiennent démocratiquement - ni en Norvège (1905), ni en Icelande (juste après la 2e GM), ni dans les Républiques Baltes lors de la chute de l'URSS (1991), et ce malgré une forte minorité russophone qui à l'époque n'était  pas chaude à l'idée.

Par désespoir face à la possibilité de plus en plus réelle de l'émancipation du peuple Québécois de la tutelle d'Ottawa et d'une nation étrangère, certains ont tenté d'avoir recours à la peur par la menace-épouvantail de la "partition".

Cette menace n'a aucune base légale en droit international. Mais en plus, elle est réduite à néant par un précédent historique dans l'histoire du Dominion du Canada : quand Terre-Neuve a rejoint la Confédération canadienne dans un deuxième référendum il n'était bien sûr pas question que les comtés ayant voté "non" demurassent indépendants...

Alors dissipons toute cette propagande jusque dans les limbes de la bêtise dont elles relèvent. Notez avec intérêt quelle majorité fut jugée suffisamment "claire" pour trancher la question pour Terre-Neuve - si elle vaut pour cette province, elle ne vaut pas moins pour la nation du Québec - elle était de 52%.

Voici les références historiques concernant Terre-Neuve :

"In pursuit of a common policy with Canada, London kept pointing Newfoundland towards Canada by repeatedly warning that Britain had no financial help to give. Canada's role was simply to open its arms. When the National Convention urged that Newfoundlanders be asked to choose in a referendum between responsible government and commission government, Britain tacked on a third possibility - confederation with Canada - even though the convention itself had voted down a motion to place confederation on the referendum ballot.

In the referendum of June 3, 1948, 44.6 percent of voters supported the restoration of responsible government, 41.1 percent voted for confederation with Canada, and 14.3 percent opted for the existing system of government by commission. A second referendum was held July 22 to settle the issue, whereupon 52.3 percent voted for confederation, versus 47.7 percent for a return to the pre-1934 system. On March 31, 1949, Newfoundland officially became part of Canada, and on the following day, Smallwood was sworn in as the first premier."

http://www.ucs.mun.ca/~melbaker/confederation1949.htm

25 août 2005

Definitive argument against "partition" and other fear-mongering

Some, desperate at the prospective rising of the Quebec nation to self-government, free from the "Dominion" of Ottawa, have tried to instill fear into public opinion about the possibility of "partitioning" Quebec.

Obviously, every Western nation's new independance has stayed clear of such idiocy - like Norway and Sweden in 1905, or Iceland gaining independance from Denmark just after WWII. Or the three Baltic republics in 1991 notwithstanding their large Russian-speaking minorities (against national independence at the time).

Except one : Ireland where the process wasn't democratically voted, unlike the other 20th c. examples of Norway, Iceland, and the Baltic Republic.

As the British tories decided to prevent "self-rule" with violence, an insurrection followed and a negociation split Ireland in two, England vowing to keep a small parcel were the Protestant occupiers could be in slight majority.

And whole lot of good that agressive policy brought Britain. Meanwhile, Ireland - the independent Republic of Ireland - has grown to prosper, leaveing the trouble for London to handle.

No matter thus the very documented stupidity of such an attempt - which indicates how little chance it stands at being implemented since it hurts most those who do - not only is it beyond the pale ; one argument puts it definitely beyond the possibilty of any legality whatsoever in any negociation between the Republic of Québec and the Dominion of Canada.

When Newfoundland voted in a referendum to join the Canadian confederation, there was obviously no possibility that counties having voted "No" would remain outside Canada... It obviously made no sense.

It makes no more sense today concerning Quebec. It has no legal basis, and this historic fact sets legal precedent against any such attempts.

Here are Newfoundland historical references :

"In pursuit of a common policy with Canada, London kept pointing Newfoundland towards Canada by repeatedly warning that Britain had no financial help to give. Canada's role was simply to open its arms. When the National Convention urged that Newfoundlanders be asked to choose in a referendum between responsible government and commission government, Britain tacked on a third possibility - confederation with Canada - even though the convention itself had voted down a motion to place confederation on the referendum ballot.

In the referendum of June 3, 1948, 44.6 percent of voters supported the restoration of responsible government, 41.1 percent voted for confederation with Canada, and 14.3 percent opted for the existing system of government by commission. A second referendum was held July 22 to settle the issue, whereupon 52.3 percent voted for confederation, versus 47.7 percent for a return to the pre-1934 system. On March 31, 1949, Newfoundland officially became part of Canada, and on the following day, Smallwood was sworn in as the first premier."  http://www.ucs.mun.ca/~melbaker/confederation1949.htm

23 août 2005

Bilan du Conseil de la fédération

Bilan du Conseil de la fédération

Le Québec n'est plus libre de ses choix

Louise Harel, Chef de l'opposition officielle, Assemblée nationale
Gilles Duceppe, Chef du Bloc québécois
Le Devoir jeudi 18 août 2005 et vigile.net


En 1990, à la suite de l'échec de Meech, Robert Bourassa, un premier ministre fédéraliste, a déclaré à l'Assemblée nationale que le Québec était, dorénavant et pour toujours, libre de ses choix. Le chef de l'opposition de l'époque, Jacques Parizeau, sautant au-dessus des lignes partisanes, s'est alors empressé d'aller lui serrer la main, scellant pour longtemps l'idée que se faisait le Québec de lui-même. Un Québec libre de ses choix.

La dernière réunion des premiers ministres du Québec et des provinces a démontré, jusqu'à l'absurde, que le Québec n'est plus, dans aucun domaine, libre de ses choix. Le Québec recule et non seulement en est-il réduit à quémander sans cesse son propre argent à Ottawa, il doit maintenant supplier les provinces de se joindre à lui.

Il est assez ironique de constater qu'au moment même où Jean Charest clame victoire parce que les provinces ont convenu du bout des lèvres de mettre sur papier le minimum, Ottawa oppose un refus sans équivoque à ses demandes.

D'ailleurs, M. Charest a lui-même affirmé qu'au moyen du déséquilibre fiscal et de son pouvoir de dépenser dans les compétences du Québec, le gouvernement fédéral changeait la Constitution sans y toucher. Cet étranglement financier qui mène le Québec à l'impasse budgétaire a également des conséquences très concrètes sur la vie quotidienne des citoyens québécois. La diminution des services à la population couplée aux hausses des frais de services de garde, des tarifs d'électricité et bientôt, si on se fie aux jeunes libéraux, la hausse des frais de scolarité en témoignent.

Déséquilibre fiscal, déséquilibre social

De même, le gouvernement Charest, en proposant aux travailleuses et aux travailleurs de la fonction publique de choisir entre la couverture de la hausse du coût de la vie et l'équité salariale, se prépare à un choc avec le mouvement syndical. Le déséquilibre fiscal est donc en voie de se transformer en déséquilibre social, risquant ainsi de briser la solidarité québécoise.

Nous savons pourtant, grâce à l'étude du Parti québécois sur les finances d'un Québec souverain, que l'impasse budgétaire actuelle est une conséquence directe des coupures de transfert infligées par Ottawa. Le Québec a les moyens de ses ambitions, mais ces moyens, qui proviennent des impôts des Québécois, sont à Ottawa.

Il existe un très large consensus au Québec à l'effet que l'éducation, du centre de la petite enfance à l'université, est essentielle. L'avenir du Québec, de sa jeunesse, réside tout entier dans l'éducation et la recherche. Or, depuis maintenant dix ans, le Québec est étranglé financièrement par Ottawa, par un déséquilibre fiscal construit de toutes pièces par Paul Martin et Jean Chrétien. Depuis trop longtemps, le Québec est freiné dans son élan, privé de sa liberté de choisir, pour lui-même et les prochaines générations.

Le Canada mise sur le pétrole, le charbon, le nucléaire et le gaz; le Québec mise sur les énergies propres. Le Québec mise sur la réhabilitation des jeunes contrevenants; Ottawa a imposé la répression. Le Québec a choisi de construire un réseau de garderies abordables; Ottawa a imposé une fiscalité taillée sur mesure pour les garderies canadiennes à 25 $ par jour ou plus, privant ainsi le Québec de plus d'un milliard de dollars en six ans. Le Québec mise sur l'accès à l'éducation post-secondaire avec des frais de scolarité abordables, tandis que la fiscalité fédérale va encore dans un sens opposé et prive le Québec de plusieurs centaines de millions de dollars.

Paul Martin promettait l'ouverture au Québec. Il fonce tête première dans les dernières compétences exclusives du Québec : les municipalités, les garderies et maintenant l'éducation. Il ne reste plus aucun domaine épargné par le gouvernement fédéral, qui est partout, qui use et abuse de son énorme capacité financière, de l'argent qu'il tire de la poche des Québécoises et des Québécois.

À l'international

Le dernier épisode de la querelle Ottawa-Québec sur la question de l'adoption internationale et du Vietnam, qui a vu le gouvernement fédéral piétiner la responsabilité québécoise, montre bien que même dans des domaines de sa compétence exclusive, la place du Québec sur la scène internationale est évacuée. Et peu importe pour Ottawa si les premières victimes de ces manoeuvres sont les parents adoptifs. Le Québec ne peut non plus participer pleinement aux discussions cruciales sur la diversité culturelle.

Faut-il rappeler que le Québec souverain n'aurait pas eu à vivre la crise de la vache folle ni celle du bois d'oeuvre ? Il devient urgent que le Québec puisse lui-même défendre et promouvoir ses intérêts et ses valeurs sur la scène internationale.

Le Canada se construit inexorablement, poussant chaque jour davantage la centralisation en refusant systématiquement de reconnaître la nation québécoise et sa différence. La volonté des premiers ministres des provinces de développer un partenariat avec Ottawa concernant l'éducation -- pourtant une de leurs compétences exclusives -- montre bien la direction que prend le Canada.

Nous pouvons comprendre, bien sûr, le désir des Canadiens de se construire un pays selon leurs goûts et leurs intérêts, plus cohérent et plus centralisé, un pays où le gouvernement central décide des grandes orientations et où les provinces les appliquent. Centralisation et déconcentration, voilà le modèle canadien. Le Québec peut le comprendre, mais il ne peut l'accepter. Dans ce contexte, le Canada freine considérablement le Québec, tandis que celui-ci freine la construction canadienne. Nous nous nuisons les uns les autres.

Quinze ans après la déclaration de Robert Bourassa et dix ans après le référendum de 1995, la réalité nous oblige à constater que si le Canada parvient à poursuivre sa construction, le Québec patauge dans les querelles fédéralistes et ne parvient à avancer que très péniblement.

Un choix

Fondamentalement, le Québec est, il est vrai, libre de choisir. Nous pouvons choisir de rester une province enfermée dans l'impasse budgétaire, dans le cadre rigide du fédéralisme canadien, et tenter de reculer le moins possible. Ou bien, nous pouvons choisir de retrouver notre liberté politique et notre marge de manoeuvre financière avec la souveraineté.

Ce choix appartient aux Québécoises et aux Québécois. Il ne s'agit pas de rejeter le Canada, ni de rejeter les Canadiennes et les Canadiens. La souveraineté est un projet positif, qui permet au Québec de progresser sans le frein fédéral. Plutôt que de négocier sans fin avec Ottawa, l'Alberta ou Terre-Neuve sur des questions qui n'appartiennent qu'au Québec, comme l'éducation ou les garderies, le Québec pourra consacrer ses énergies à négocier avec ses voisins et au niveau international.

La souveraineté ne se fera pas par magie ou par la volonté d'un leader politique ou même des seuls partis politiques. Si les Québécoises et les Québécois veulent retrouver la liberté de choisir librement leur avenir, ils doivent le manifester. En cette rentrée 2005, nous invitons tous les Québécois, de toutes les régions, de tous âges et de toutes origines, à se mobiliser, chacun à sa façon et avec ses moyens, pour bâtir enfin un pays à notre mesure. Nous devons dès maintenant construire la plus formidable coalition souverainiste de notre histoire pour faire du Québec un pays libre. Un pays libre de ses choix.

23 août 2005

La cérémonie d'assermentation des nouveaux citoyens québécois

Comparons le serment Canadian :

"I swear (or affirm) that I will be faithful and bear true allegiance to Elizabeth II, Queen of Canada, Her Heirs and Successors, and that I will faithfully observe the laws of Canada and fulfil my duties as a Canadian citizen." (Wikipédia)

Aux USA, il faut maïtriser l'anglais - au Québec on n'est pas, actuellement, obligé de maïtriser la langue du pays puisuqe c'est le Canada qui officie - voici les conditions étatsuniennes :

  • a period of continuous residence and physical presence in the United States;
  • residence in a particular USCIS District prior to filing;
  • an ability to read, write, and speak English;
  • a knowledge and understanding of U.S. history and government;
  • good moral character;
  • attachment to the principles of the U.S. Constitution; and,
  • favorable disposition toward the United States.

Voici le serment étatsunien :

The oath of allegiance is:

"I hereby declare, on oath, that I absolutely and entirely renounce and abjure all allegiance and fidelity to any foreign prince, potentate, state, or sovereignty of whom or which I have heretofore been a subject or citizen; that I will support and defend the Constitution and laws of the United States of America against all enemies, foreign and domestic; that I will bear true faith and allegiance to the same; that I will bear arms on behalf of the United States when required by the law; that I will perform noncombatant service in the Armed Forces of the United States when required by the law; that I will perform work of national importance under civilian direction when required by the law; and that I take this obligation freely without any mental reservation or purpose of evasion; so help me God."

In some cases, INS allows the oath to be taken without the clauses:

". . .that I will bear arms on behalf of the United States when required by law; that I will perform noncombatant service in the Armed Forces of the United States when required by law. . ."

Intéressant de noter qu'au Canada, il faut prêter serment à une Reine étrangère -conquérante pour les Québécois - alors qu'aux USA il faut jurer de renoncer à toute allégeance étrangère et particulièrement à toute couronne étrangère.

Le Québec pourra offrir un modèle d'immigration marqué par l'ouverture et libéré des écueils de "ségrégation positive" (Poisitive parce que présentée comme inclusive au lieu d'exclusive et dépréciative, mais au final ségrégant quand même les citoyens selon l'origine). La charia canadian proposée en Ontario en est une illustration.

Voici un article sur la remise en question du multiculturalisme par ses deux protagonistes en Europe, Royaume_Uni et pays-Bas, qui se croyaient par cette ségrégation supérieurs aux autres modèles d'immigration voisins comme la France : "La Fin du Londonistan", par Gilles Kepel dans le Monde

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-681713,0.html

Parce qu'il est l'Amérique française et offre des perspectives sociales ouvertes, avec une plus grande ouverture à la diversité que l'Europe avec ses fiertés nationales si enracinées, le Québec peut éviter les écueils évoqués dans cet article que connaît la France malgré son idéal d'égalité - en travaillant en amont des problèmes d'exlcusion pour éviter la mauvaise intégration.

Mais quel serment bidon que celui du Canada - à la Reine - même l'Australie a abandonné cette pratique médiévale et paradoxale (cf. Wikipédia).

Le Québec subi en ce moment une cérémonie de naturalisation qui n'encourage pas les néo-Québécois à prêter serment au Québec, qui ne leur demande pas une connaissance du Québec et du français, mais du Canada et d'allégeance à la Reine d'Angleterre, en anglais sans objection. L'encouragement de se détourbner du Québec n'est pas loin - le budget pour les nouveaux citoyens du Canada du côté fédéral indique une plus grande dépense par nouveau citoyen au Québec - mais heureusement ne fonctionne pas toujours. Seulement la société civile québécoise doit faire un long travail pour défaire ce que symboliquement le Canada travaille à construire, c'est-à-dire une séparation à l'intérieur de la société québécoise entre les nouveaux citoyens et les anciens.

Cela n'est ni positif pour la nation québécoise, ni pour ses nouveaux citoyens. Tous gagneront à passer à L'assermentation républicaine au pays d'accueil plutôt qu'à celui des voisins et des monarques impérieux.

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18 août 2005

Rions un peu - affaire Jean/Lafond/Laferrière alouette!

Faisons une minute de politique-fiction et imaginons une réaction différente des figures de proue des souverainistes à la nomination de Mme Jean.

Un Gilles Duceppe bien différent aurait dit : "Je comprends pourquoi M. Martin nomme la charmante Michaëlle Jean comme GG, je crois que la seule autre solution qu'il avait pour sauver son ministre Coderre d'une défaite contre nous, ç'aurait été de le nommer lui-même GG ! Mais il faut avouer que le gros Coderre Gouverneur, ça fait moins reluisant que Bélinda euh Michaëlle Jean... "
"En plus on doit saluer la promotion d'un fervent souverainiste, son mari, et on le félicite : on est contre la politique du pire, et occuper un poste de prince-consort, c'est pas pire ! Surtout que le couple sera bien placé pour faire signer l'entente Québec-Canada sur l'indépendance du Québec !"

16 août 2005

La lettre de Dany Laferrière

Est-ce que Dany laferrière a raison d'écrire dans La Presse que les Haïtiens sont des victimes de l'affaire Lafond ? http://www.souverainete.info/forum/read.php?f=7&i=49595&t=49595

Je nne pense pas. Le PLC joue à diviser les québécois pour se maintenir au pouvoir - ici ethniquement. On semble oublier facilement combien ce régime corrompu - il y a à peine cent jours nous regardions la Commission Gomery en réveler toute l'abjection - commençait à faire 'unité des Québécois de toutes origines, y compris haïtiennes, dans le rejet de cette turpitude et un élan positif pour se prendre en main, pour la souveraineté nationale.

Et voilà que Mme Jean tomberait dans le piège de cette commandite de prestige mais sans pouvoir, dont le seul effet pratique est d'aider des institutions dépassées pour le Québec, coloniales, et un régime qui ne mérite pas le concours d,une personne comme elle ?

Elle aurait du se méfier du pacte faustien des Libéraux.

J'aimerais personnellement depuis longtemps la voir comme présentatrice no 1 d'un Téléjournal québécois.

Mais ce poste de représentant du monarque britannique n'est pas, selon moi, digne des Québécois. L'avenir des Québécois,d 'origine haïtienne autant que de toute origine, n'est pas à Ottawa ais dans l'élan de la jeunesse - et celui-ci passe par l'indépendance, pas par la tutelle du pouvoir d'Ottawa, fût-il "royal" : la République est porteuse d'une véritable émancipation, tandis que les cadeau de l'empereur ne servent qu'à étouffer les rumeurs pour laissser les dominants dominer !

Les Haïtiens ne doivent pas s'en faire pour autant. Est-ce que Colin Powell a eu raison de cautionner Bush ? A mon avis non, il aurait rendu un plus fier service aux Étatsuniens noirs et blancs - et au monde - en se positionnant comme alternative - au lieu de quoi Bush a brûlé son intégrité pour ensuite le jeter... Une leçon à méditer.

15 août 2005

Pregunta lo que quiere saber sobre la Independencia del Québec !

Hola !

Este sitio quiere contribuir al conocimiento extrangero del Québec, de su lucha democratica para la independencia y comprender porque tanta gente en Québec trabaja para obtenerla.

El Québec fue al origen una colonia francesa, la Nueva Francia. La Conquista inglesa data de 1763. En 1774 el gobierno ingles daba oficialmente existencia a la "Province of Quebec", con sus leyes francesas y el derecho de praticar su religion catolica.

En el 1837-1838 el partido mas popular en Québec, le Parti des Patriotes, elegi la Insurreccion para otener el gobierno democratico, y la independencia del québec.

La reaccion inglesa fue de imponer al Quebec su fusion con la provincia ingles de Ontario. pero el Québec jamas abandono su lucha.

Hoy, el Québec es la provinica mas grande de Canada, y secunda en poblacion. Con su "revolucion tranquila" de los anos 1960-1970, el pueblo del Québec decoloniza su economia del poder ingles, cambia su estado para hacerne un motor de su desarollo.

Con esa motivacion hoy el pueblo joven del Québec se cree listo, economicamente, culturalmente, politicamente, para la Independencia.

La identidad nacional del Québec fue simepre diferente de la del Canada. Tambien es mas antigua. El Canada ingles no data de 1608 pero de 1763. La fiesta nacional del Québec (24 de Junio) es celebrada desde 1834 - la del Canada (! de Julio), del 1867.

La identidad nacional del Québec es clara tan como, por ejemplo, la de Irlanda y Escosia. Irlanda elegi la independencia.

Con una mayoria de los Quebecenses entre 18 y 65 anos en favor de la Independencia, y el partido de la oposicion oficial en la "Assemblee nationale du Québec" (parlamiento en la ciudad capital de Québec), Parti Québécois, listo para hacer una independencia amical de Canada, es muy posible que el québec sea pronto el pais mas joven de las Americas.

Puede interesar a latinos des tener nuevo compadre latino para cambios economicos, culturales etc con esta independencia.

15 août 2005

Québec et les Panamax (la voie maritime)

Alors que la propagande fédéraliste et anglophone voudrait nous faire accroire que l'élection du PQ en 1976 a appauvri le Québec (en fait avec l'exode des colonialistes celle-ci a aidé les Québécois à prendre les rênes de leur économie), en réalité le coup avait été asséné à Montréal et au Québec en 1959, par la canalisation du Saint-Laurent.

Montréal a subi les transformations de la rust belt, mais en pire avec cette canalisation qui lui ôtait son statut de dernier port de mer. Désormais les navires gros comme des Panamax peuvent rejoindre Chicago, Toronto et les centres industriels des Grands Lacs directement, leur apportant toujours plus de parasites et de pollution.

Les nationalistes québécois étaient contre cette canalisation, mais les transports relèvent du fédéral. Il n'y a pas que les trains qui font dur au Québec (malgré l'intérêt stratégique de cette économie pour nous). Il y a le transport maritime.

Le creusage du Saint-Laurent a aggravé les pressions de son vieillisement par pollution puisque maintenant, la moitié de ses eaux coulent dans le canal creusé pour de plus gros navires au lieu d'alimenter ses berges. Nos stocks de poissons et tant d'autres choses en ont gravement souffert dans le silence déplorable des Québécois.

Et à cette heure, les USA veulent creuser encore plus la voie maritime - y engouffrer encore plus de notre eau - parce que les navires océaniques se veulent toujours plus gros. On pourrait, comme en Europe, tout simplement assurer des ports de transbordement (comme Sept-îles) pour utiliser des navires de canal pour acheminer le cargo des méganavires, mais c'est une finesse qui semble emmerder Washington.

Le Québec est officiellement contre cette option, le Bloc la dénonce, mais en pratique le Québec de Charest s'apprête à modifier le pont de son autoroute 30 en chantier pour s'y préparer, avec un surcoût énorme ! Pas mal non, comme stratégie d'opposition à un changement néfaste pour le Québec à tous points de vue (écologie, industrie, pêche, eau potable, etc.) ?

Aujourd'hui, le Président de Panama suscite la grogne dans son pays. Au lieu de développer son pays en fonction des besoins sociaux criants il propose d'engouffrer des milliards dans l'élargissement du canal de Panama. Pourquoi ? Parce que le format Panamax se fait dépasser par des mastodontes qui re rentrent pas dans le canal.

Évidemment, puisque l'opinion du Panama n'est pas convaincue, le Québec devrait, dans son propre intérêt, aller dans ce pays enjoindre le Président de renoncer à son projet - et lui offrir des alternatives commerciales, peut-être.

Car si le canal de Panama est reformaté pour des navires plus gros, la pression s'accroîtra d'autant pour que le Saint-Laurent soit creusé au delà de l'acceptable. Si ces deux voies stratégiques résistent au changement, les navires de taille moyenne risquent moins d’être délaissés.

Ah ! mais j'oubliais ! Le Québec ne peut pas défendre ses intérêts, ni à l'étranger, ni en matière de transports stratrégiques - trains, ports, avions - c'est le fédéral qui doit le faire. Comptons sur lui, pendant qu'il refuse, quand à lui, de laisser Québec maître de ses propres compétences !

C'est avec ce genre de perpective qu'on se rappelle à quoi il sert d'être "maître chez nous" !

15 août 2005

Everything you want to know about Quebec independence !

Hello,

This site is meant to offer the curious an insight on the popularity of "independantisme" in Québec.

Where does it come from ? Why is it so popular ?

Quebec and Canada : History

Québec is the heir of French colonization in the 17th century, while Canada is a British dominion.

The Conquest

Quebec was invaded during the French and Indian War, ceded by France in the 1763 "traité de Paris", Peace treaty signed in Paris.

Quebec was recognized as a Province whith its own culture and French Laws in 1774 when London created the "Province of Qubec". Very few English inhabited the province then, although it extended all the way to St Louis.

Part of the concessions had to do with the upcoming Revolution in the 13 colonies. It worked to keep quebecers from joigning in the insurrection. But the Revolution also brought Loyalists, for whom Ontario was cut out of Quebec.

Rebellions of 1837-38 and attempted Independence

In 1791, Ontario (Upper canada) and Quebec (Lower canada), became two distinct colonies, each with an elected Parliament.

But the British governor maintained the priviledge of chossing the government. The Parti patriote demanded repsonsible government. Facing rebuttal after rebuttal, the Patriotes organised "Fils de la Liberté (Sons of Liberty) cells and launched an insurrection, in 1837, in favour of democratic governemnet, equality for citizens of all origins and religions, etc. Robert Nelson even Declared Quebec Independent in 1838.

But the Insurrection was crushed.

Independence today

Those are the roots of the Quebec independence. Quebec has its own national holiday (June 24) since 1834, Canada since 1867.

The two nations, Anglophone and Francophone, have never merged even though the imposed Union in 1840 had the explict goal of assimilation. Failing that, Confederation put Quebecers in a minority. but they agreed to it in exchanged for increased provincial autonomy - which Ottawa combats ever since.

Today, Quebecers realise they have the means, as never before, of their national independence. Sovereignty is the favoured option of about 60% of all Quebecers between the ages of 18 and 65 (a majority of those above 65 is federalist).

Therefore Quebec independence has strong chances of becoming a hard reality in the very near future, as the Parti Quebecois (PQ), presently the official opposition, readies for the next election.

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